Carton Rouge

« ..que l’on nous considère enfin comme autre chose que des
numéros de dossiers judiciaires ou des ennuis à traiter
dans les clubs et les fédérations.. »

Lutte contre les violences

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Carton Rouge

Carton Rouge

Carton Rouge est une exposition photographique composée de 17 portraits et témoignages de femmes et d’hommes valides ou en situation de handicap, connus ou anonymes, ayant subi des violences sexuelles dans le cadre de leur pratique sportive. C’est une œuvre positive et engagée pour la protection des jeunes sportives et sportifs.

Catherine Cabrol

« Carton rouge est l’aboutissement de 40 années de photographies dans le monde du sport que j’aime tant et d’activisme artistique contre les violences faites aux femmes.
Pour cette nouvelle exposition, j’ai assumé le noir et blanc, le détail rouge, un lieu sportif, beaucoup de simplicité, le regard qui fait face, la photographie engagée sur des sujets graves avec des portraits lumineux. En janvier 2024, à quelques mois des Jeux, après trois années de création, voir cette série exposée en plein coeur de Paris, est une première victoire. »

Catherine Cabrol

La photo voit rouge :
à nous de faire face ensemble !

Libre Vue souhaite continuer son avancée en présentant CARTON ROUGE sur le territoire, dans des lieux différents avec des intervenants impliqués et des associations agissantes.
Si vous souhaitez également agir, prévenir et participer à cette lutte contre les violences sexuelles dans le milieu sportif, Libre Vue vous propose d’accueillir l’exposition Carton Rouge et sa diversité de supports et de sensibilisations.

« C’était important pour moi de participer à cette exposition parce que je souhaite que des choses constructives sortent de ce qui m’est arrivé. Parce qu’un projet en image, fort visuellement, c’est un bon moyen pour marquer les esprits et faire changer les choses. Et parce que la manière dont Catherine m’a abordée et expliqué le projet m’a personnellement touchée. C’est très émouvant de se voir ainsi dans la rue, que l’on nous considère enfin comme autre chose que des numéros de dossiers judiciaires ou des ennuis à traiter dans les clubs et les fédérations. C’est également très touchant de lire nos textes et de sentir la force des autres à travers leurs regards.»

Julie Boursier, victime de violence sexuelle